Index des auteurs de A à Z

mercredi 13 août 2014

Faust de Johann Wolfgang von Goethe

L'histoire : Faust est un scientifique qui s'ennuie car il pense tout savoir. Il rêve de percer les grands mystères de l'humanité, mais n'y parvient pas malgré ses immenses connaissances. Il est au bord du suicide lorsqu'il rencontre Méphistophélès, l'un des sept princes de l'enfer, qui lui fait une proposition : en échange de savoirs et de plaisirs inconnus, Faust doit lui céder son âme. Sans hésitation aucune, Faust accepte sa proposition et découvre un monde qui lui était jusqu'alors inconnu.
Puis, un jour, Faust fait la connaissance de la pure et chaste Marguerite dont il tombe immédiatement fou amoureux. Il va alors demander à Méphistophélès de l'aider à conquérir la jeune fille..
Ce que j'en pense : avant de vous faire part de mon (très) humble avis sur Faust, je tenais à vous faire savoir une chose : je n'ai absolument rien compris à ce livre !
Quel sentiment désagréable de tourner les pages d'un bouquin sans même en comprendre le contenu ! Je n'ai quasiment rien compris à l'histoire et il m'a fallu relire de nombreux passages plusieurs fois ! Par conséquent, je fus complètement hermétique à la poésie et au lyrisme de l'oeuvre de Goethe..
L'écriture de ce dernier m'a d'ailleurs totalement perdu et il m'a fallu une concentration olympienne pour arriver au bout de ce véritable labyrinthe. Est-ce parce que je ne suis pas habituée à ce style ? Est-ce du à la traduction ? Je ne saurais le dire..
Faust est le type de livre à lire en deux temps : un premier temps sans rien comprendre, puis un second temps après avoir lu des analyses et commentaires sur l'oeuvre.
Malgré tout, et une fois l'histoire comprise, Faust est une très belle lecture. Je l'ai d'ailleurs choisie car le livre d'Eric-Emmanuel Schmitt, Lorsque j'étais une œuvre d'art, m'a fait pensé à ce mythe. Les deux personnages principaux, Tazio et Faust, sont deux êtres en perdition et en quête de sens qui vont rencontrer le diable, qui va d'abord se faire passer pour un bienfaiteur. Tous deux vont accepter la proposition que va leur faire ce « bienfaiteur » et vont en réalité céder leur âme.
La fin des deux livres diffère : si Tazio est sauvé et trouve la rédemption, l'âme de Faust, en revanche, est damnée. Là se trouve toute la morale de l'histoire : comme Faust, nous ne devons pas nous enorgueillir et penser pouvoir tout savoir à tout prix car Dieu seul est omniscient. Le progrès scientifique poussé à l'extrême ne peut mener qu'à notre perdition. Nous devons donc vivre en paix avec nous, nos connaissances sur le monde et Dieu.
mephistopheles.jpg

Le nom « faustianisme » est d'ailleurs rentré dans le vocabulaire courant : « Inspiré par la figure du Docteur Faust, le faustianisme se caractérise par la volonté de dominer la nature, afin d'utiliser ses ressources dans l'intérêt de l'Homme. Pour parvenir à cet objectif, l'Homme utilise la science (comprendre et expliquer) et la technique (maîtriser). C'est cette mentalité, incarnée par exemple par le savant et ingénieur Léonard de Vinci, qui a entre autres permis l'élaboration de la société occidentale contemporaine telle que nous la connaissons aujourd'hui : marquée par la place importante qu'elle accorde à la science et à la technique pour subvenir à ses besoins » (Source : Wikipédia)



Et pour finir, une petite citation :
« Hommes toujours trompés, misérables destins,
Toujours depuis Adam les éternels crétins !
On vieillit, mais qui devient sage ?
Fou, tu l'étais déjà. Que veux-tu davantage ? »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire