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vendredi 22 août 2014

La saga des Médicis : Contessina (tome 1) de Sarah Frydman

L’histoire : Sarah Frydman retrace une partie de l’histoire, que dis-je, de la saga familiale des Médicis. Son récit débute à Florence en 1414. Le mariage de Contessina Bardi et Cosimo de Médicis est sur le point d’être célébré, et il est le fruit d’un arrangement entre les deux familles afin de voir prospérer les intérêts de chacun.
Contessina découvre pour la première fois son époux lors de la cérémonie. Bien qu’elle fût déçue de prime abord par l’aspect physique de ce dernier, elle va finalement apprendre à découvrir et à aimer Cosimo pour qui elle demeurera une compagne fidèle et dévouée.
Après son mariage, Cosimo fera tout pour offrir à Florence ses plus beaux monuments, il en fera la capitale des arts mais également un important centre d’affaires. Il défendra avec ardeur et habileté les intérêts de sa famille en développant les affaires familiales à l’échelle européenne et en fera l’une des plus influentes de Florence.
Mais surtout, Cosimo n’est pas issu de la noblesse italienne et fait partie du peuple. Il consacrera d’ailleurs une partie de sa vie à lutter contre l’ignorance du peuple, persuadé que son émancipation se fera par son éducation. Et cette éducation commence par l’apprentissage de la lecture. Ainsi, en étant notamment capable de lire la Bible, le peuple se rendrait compte combien les hommes d’Eglise se roulent dans la fange et dans des privilèges auxquels ils n’ont pas droit.
Tant de bienveillance ne va bien évidemment pas sans attirer les foudres des grandes familles de Florence.
Ce que j’en pense : je trouve le concept de l’histoire romancée assez plaisant, notamment après avoir lu La passion Lippi, car il permet de s’instruire tout en se détendant. Ayant vécu quelques mois à Florence et étant passionnée de Renaissance italienne, je ne pouvais que me tourner vers une lecture sur les Médicis.
Cette version romancée de l’histoire m’a bien plu et m’a fait passer un agréable momentL’histoire est transformée en une sorte de roman d’amour sur fond d’alliances et de trahisons entre les grandes familles florentines.
Je ne saurai affirmer si les faits relatés sont exacts et si les personnages ont éprouvé les mêmes sentiments que ceux décrits par le livre mais la version de Sarah Frydman reste tout de même une version possible de l’histoire. Pour le reste, chacun reste libre d’effectuer ses propres recherches et de réinterpréter l’histoire comme il souhaite.
Le roman est bien écrit, malgré quelques longueurs, et me semble-t-il, est bien documenté. Je me suis attachée aux personnages et j’ai très envie de savoir ce qui va se passer dans le deuxième tome de cette saga familiale.
A conseiller à celles et ceux qui désirent apprendre l’histoire tout en se détendant.

Et pour finir, une petite citation : « L’ignorance est la pire des misères »

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