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vendredi 8 août 2014

Le scandale Modigliani de Ken Follett


L’histoire : un tableau signé Modigliani encore inconnu du grand public et des marchands d’art.. ça attire les convoitises, non ? Eh bien voilà précisément l’objet de la course dans laquelle se sont embarqués une étudiante en histoire de l’art qui rédige sa thèse, un marchand d’art prêt à tout pour décrocher l’exclusivité et un galeriste en manque de notoriété. Sans oublier les personnages secondaires qui viennent compliquer cette course effrénée où tous les coups sont permis.
A la recherche du Modigliani perdu..
Ce que j’en pense : Avis aux âmes sensibles, je risque d’être un petit peu sévère..
La première chose que je me suis dite en refermant ce bouquin fut : « ouais.. bof.. ». Nonobstant cette pensée profonde, je peux vous dire que j’ai été quelque peu déçue par la plume de Ken Follett dont j’avais entendu parler à moult et moult reprises.
L’histoire m’avait pourtant paru alléchante : une course-poursuite à la recherche d’un tableau perdu qui passe par l’Angleterre, la France et l’Italie et où tous les coups sont permis ! Sympa, non ?
Malheureusement, pour un roman qui se veut du style policier, j’ai trouvé ça franchement moyen.
Les personnages sont beaucoup trop nombreux à mon goût, et certains ne présentent aucun intérêt pour le déroulement de l’histoire, alors que d’autres devraient faire l’objet de plus amples développements. Certains passages trainent en longueur : par conséquent, on ne comprend pas toujours où l’auteur veut nous emmener. Enfin, l’intrigue se dénoue beaucoup trop facilement à la fin du livre (« quoi tout ça pour ça ?!? »).

Le thème abordé par Ken Follett dans son roman porte sur le milieu et le marché de l’art et cet aspect reste tout de même assez intéressant. Mais on ne peut vraiment pas dire que j’ai été séduite par le reste.
Il s’agit ici du premier roman de Ken Follett mais également de ma première lecture de Ken Follett. C’est vraiment dommage de rester sur une première mauvaise impression, pour une première lecture. Néanmoins, l’auteur décrit lui-même ce roman comme un « loupé » (« c’est pas moi qui l’ai dit ! »).
Aussi, je ne pense pas que Monsieur Follett et moi-même allons en rester là et je vais sans doute persister et lire la fameuse saga qui a fait de lui l’auteur célèbre qu’il est devenu. Et à en croire mes camarades bloggeurs, avec cette fresque, il se serait bien rattrapé..



 Et pour finir, une petite citation : « Ils ont démontré que le prix colossaux des œuvres d'art reflétaient le snobisme des acheteurs plutôt que la valeur artistique de l'œuvre, ce que nous savions tous déjà, et qu'un authentique Pissaro ne valait pas mieux qu'une bonne copie. Mais c'est le public qui fait monter les prix, pas les marchands ! »

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